Transcription de la vidéo : J’élabore mon plan d’introduction et de conclusion

Aperçu de la vidéo

Vidéo d’une durée de 5 minutes 13 secondes qui présente Vincent, un étudiant en train de passer l’épreuve uniforme de français (EUF). Dans cette capsule, Vincent réfléchit à son plan d’introduction et de conclusion. L’étudiant ne sait jamais trop comment formuler ses idées dans un sujet amené en introduction ni dans une ouverture en conclusion. En observant les informations fournies dans le cahier de l’EUF et en suivant les conseils de son enseignante, il finira par se tirer d’affaire. La présente transcription contient 1 653 mots.

Début de la vidéo

[De la musique joue.]

[Image : un crayon s’anime et le titre de la série de capsules vidéos apparait : « L’épreuve uniforme comme si vous y étiez! »]

[Image : le titre de la capsule vidéo apparait : « 4. J’élabore mon plan d’introduction et de conclusion »]

[La musique arrête de jouer.]

[Plan large de la salle de classe où des gens sont assis, en train de travailler, puis on montre Vincent qui parle à la caméra.]

Vincent : Mon plan de développement est terminé! Il n’est pas parfait, mais j’ai des citations pour appuyer chacune de mes idées et il me semble que tout se tient. J’ai des pistes aussi pour mes explications, et j’ai inclus une citation qui contenait un procédé d’écriture. J’ai choisi un point de vue nuancé, parce que j’ai trouvé des arguments qui montraient des ressemblances et d’autres qui faisaient ressortir des différences entre les deux textes. Mais j’ai quand même trouvé plus de ressemblances que de différences. Ma position finale sera donc de dire que l’entrée à l’école se déroule généralement de façon semblable dans les deux textes. Maintenant, je vais faire le plan de l’introduction et de la conclusion. Évidemment, les parties les plus difficiles à élaborer sont le sujet amené en introduction et l’ouverture en conclusion. En écoutant ma prof nous en parler, j’ai quand même compris que j’étais pas le seul à m’en faire pour ça!

[Effet sonore et panoramique filé qui indiquent un retour dans le temps. Texte à l’écran : En classe, quelques semaines plus tôt.]

[Plan : on montre l’enseignante qui parle à son groupe. Des élèves prennent des notes tout en l’écoutant attentivement.]

Enseignante : Êtes-vous de ceux ou de celles qui pourraient mal dormir la veille d’un examen juste à l’idée de devoir formuler un sujet amené en intro ou une ouverture en conclusion? Si oui, je vous le dis tout de suite : ça ne vaut pas la peine de vous en faire pour ça. Voici quelques réflexions et quelques trucs. D’abord, pour votre sujet amené, c’est super si vous avez réussi à identifier le courant littéraire ou l’époque historique de votre texte. Par contre, si vous n’avez pas de repères et que vous ne savez pas quoi écrire, sachez qu’il y a une courte présentation des œuvres dans les cahiers de l’épreuve. Vous pouvez reformuler ce petit résumé et vous en servir comme point de départ pour amener votre sujet, par exemple en exposant le thème présenté, tout simplement. Pour vous aider à vous préparer, vous pouvez relire un résumé des courants littéraires, des périodes historiques, par exemple dans une anthologie, dans un guide littéraire ou encore dans vos notes de cours. Ça pourrait vous servir. [L’enseignante regarde vers le fond de la classe où se trouve Mia, qui a levé sa main.] Oui, Mia?

Mia : Moi, je prendrai pas de risque. Je vais réviser les courants littéraires de mon anthologie pour être sure de les avoir en tête. Je vais me sentir mieux si je le fais. [Elle s’adresse directement à la caméra.] Je le sais, je me connais!

[Effet sonore et panoramique filé qui indiquent un retour au moment présent. Texte à l’écran : Jour de l’épreuve]

[Plan : on montre de nouveau Vincent en train de parler à la caméra.]

Vincent : Je suis un peu confus pour mon sujet amené. Je veux pas qu’il soit trop long, mais j’ai quand même deux textes à introduire. Je pourrais mentionner qu’il s’agit de deux romans postmodernes, parce qu’ils ont été publiés après 1980, mais je me demande s’il s’agit pas de littérature migrante parce que l’autrice du premier texte n’est pas d’origine québécoise. Elle a immigré ici. Les deux seraient peut-être acceptés? [Vincent soulève les épaules en signe d’hésitation.] Pour être plus sûr de mon coup, je pense que je vais mentionner les titres et les auteurs des deux textes en faisant ressortir les thèmes communs, puis je vais enchainer avec mon sujet posé en reprenant tout simplement la formulation du cahier, et mon sujet divisé où je présente mes arguments principaux dans l’ordre. Les présentations des œuvres vont m’aider. En construisant mon sujet amené à partir des résumés, par contre, j’aurai pas intégré une connaissance littéraire. Je vais devoir me reprendre soit dans mes explications, soit en ouverture en conclusion.

[Effet sonore et panoramique filé qui indiquent un retour dans le temps. Texte à l’écran : En classe, quelques semaines plus tôt.]

[Plan : on montre l’enseignante qui parle à son groupe. Des élèves prennent des notes tout en l’écoutant attentivement.]

Enseignante : Parfois, on me demande si c’est possible de se préparer à rédiger une ouverture en conclusion sans connaitre le sujet. Je vous dirais que, jusqu’à un certain point, oui, c’est possible. Par exemple, un peu avant l’épreuve, faites une liste d’œuvres que vous connaissez bien. On peut penser à des livres que vous avez lus, à des films que vous avez vus, à des chansons que vous aimez. Notez tout ce qui vous vient en tête et vérifiez les noms des auteurs et des réalisateurs. Ensuite, essayez de noter les thèmes qui se dégagent des œuvres. Si vous êtes à l’aise avec l’actualité, vous pourrez faire référence à des évènements récents aussi. L’idée, c’est que vous ayez des options lorsque vous serez rendus à rédiger l’ouverture. Par exemple, si le texte que vous avez analysé parle d’amour, vous pourriez faire un parallèle avec une chanson d’amour que vous connaissez en expliquant en quoi ce thème est traité de façon similaire ou différente dans le texte et dans la chanson en question. Et voilà! Ce n’est pas l’idée du siècle? Ce n’est pas grave. On veut une référence culturelle ou littéraire ou un lien avec l’actualité, et on veut que vous expliquiez le lien entre les deux, donc que vous montriez ce qui est différent ou ce qui est semblable entre votre référence culturelle et le texte analysé. Souvent, on va intégrer cette référence en intro ou en conclusion, mais vous pourriez aussi l’inclure dans votre développement. Les trois options sont possibles.

[Effet sonore et panoramique filé qui indiquent un retour au moment présent. Texte à l’écran : Jour de l’épreuve]

[Plan : on montre de nouveau Vincent en train de parler à la caméra.]

Vincent : Je vais noter, pour mon bilan en conclusion, de formuler clairement ma réponse à l’énoncé de départ et de résumer mes arguments. [Vincent écrit dans son cahier de brouillon, puis il s’adresse de nouveau à la caméra.] Ensuite, j’avais pensé à des œuvres que je connais que j’aurais pu nommer dans mon ouverture en conclusion, mais j’ai pensé à rien vraiment qui touche au thème de l’éducation. Je pense que je vais juste noter ce que j’ai en tête et on verra, d’ici à ce que je sois rendu à rédiger mon ouverture, si j’ai pas eu d’autres idées. Pour l’instant, je note la chanson « Another Brick In the Wall » de Pink Floyd, où on dénonce l’éducation et où on dit aux profs de laisser les enfants tranquilles. C’est assez à l’opposé de la vision des personnages qui feraient tout pour aller à l’école. C’est en anglais, mais je pense pas que ça pose problème. Sinon, mon amie Mia m’avait parlé d’une pièce de théâtre qu’elle a lue et qui se passait dans une école. C’était quoi, déjà? [Vincent lève les yeux en signe d’interrogation. Après chaque nom proposé par Vincent, un signal sonore indique que ce n’est pas la bonne réponse.] Bashar Lazhir? Bashir Lazord? Bashor Lézard?

[Effet sonore et panoramique filé.]

[Plan : on montre Mia qui parle à la caméra, comme si elle répondait directement à Vincent, dans la salle de classe.]

Mia : Bashir Lazhar, peut-être?

[Effet sonore et panoramique filé.]

[Plan : on montre Vincent qui parle à la caméra.]

Vincent : Ah oui, Bashir Lazhar, ça me revient tout d’un coup là! [Vincent écrit le nom de la pièce dans son cahier de brouillon.] Bon, j’ai noté mes idées. Si je trouve pas mieux, ce sera ça. [Vincent regarde sa montre.] Il est déjà 10 heures 30. Je vais commencer ma rédaction!

[Image : à l’écran apparait le texte qui sera lu par une voix hors champ.]

VOIX hors champ : Consultez le document complémentaire à cette vidéo sur le site pour en savoir plus sur les bons coups de Vincent et pour voir ce qu’il aurait pu faire autrement.

Fin de la vidéo

[De la musique joue.]

Début du texte du générique de la vidéo

Conception pédagogique et rédaction des scénarios

Bernadette Carrier, enseignante de littérature au cégep André-Laurendeau

Production vidéo (Galerie Studio)

Félix Gosselin, réalisateur et monteur

Marc-André Bilodeau, directeur de la photographie

Simone Noël, productrice

Rôles

Léo Séguin-Côté (Vincent)

Bernadette Carrier (l’enseignante)

Safia Bourque-Tamb (Mia)

Figuration

Allyx Ekedi

Maxence Francomme

Rosalie Gendron

Raphëlle Guérin

Exaucé Luyengi

Siana Marquis-Bilquard

Nassim Meghriche

Kevin Pereira

Josuée Soulard

Mia Wei Ho

Graphisme

Valérie Beaulieu

Révision linguistique

Bla bla rédaction

Coordination du projet et édition (CCDMD)

Dominique Fortier, chargée de projets

Fin du texte du générique de la vidéo

[Signature du Centre collégial de développement de matériel didactique]

[Texte à l’écran : ccdmd.qc.ca © Centre collégial de développement de matériel didactique, Collège de Maisonneuve, 2024]

[La musique arrête de jouer.]