Transcription de la vidéo : Je choisis un sujet et j’examine la question posée

Aperçu de la vidéo

Vidéo d’une durée de 6 minutes 14 secondes qui présente Vincent, un étudiant en train de passer l’épreuve uniforme de français. Dans cette capsule, Vincent prend connaissance de l’ensemble des textes proposés sans toutefois passer trop de temps à choisir son sujet de rédaction. La présente transcription contient 3 448 mots.

Début de la vidéo

[De la musique joue.]

[Image : un crayon s’anime et le titre de la série de capsules vidéos apparait : « L’épreuve uniforme comme si vous y étiez! »]

[Image : le titre de la capsule vidéo apparait : « 2. Je choisis un sujet et j’examine la question posée »]

[La musique arrête de jouer.]

[Plan large d’un cégep. Texte à l’écran : Vous aimeriez, vous aussi, vivre l’expérience d’une rédaction en 4 h 30 minutes? Téléchargez le cahier de l’épreuve uniforme de français et faites l’exercice à votre tour!]

[Plan : on montre Vincent en train de parler à la caméra. Il a reçu tous les documents nécessaires pour faire son épreuve : le cahier de l’épreuve (beige), le cahier de brouillon (vert) et le cahier de rédaction (blanc). Vincent prend le cahier de l’épreuve et tourne la première page.]

Vincent : Bon, ça y est. J’ai le cahier de l’épreuve qui présente, à la deuxième page, les trois choix de sujets de rédaction.

[Image : on montre la première page du cahier de l’épreuve. Les sujets apparaissent au fur et à mesure que Vincent les lit, en voix hors champ.]

Vincent : Premier sujet : Est-il possible d’affirmer que l’entrée à l’école se déroule de façon semblable dans les extraits des romans « Là où je me terre » de Caroline Dawson et « Le ventre de l’Atlantique » de Fatou Diome? Deuxième sujet : Dans l’extrait de la pièce de théâtre « Juste la fin du monde » de Jean-Luc Lagarce, est-il juste de dire que Louis accepte sa mort prochaine? Troisième sujet : Après avoir lu les extraits des romans « Au milieu, la montagne » de Roger Viau et « Bonheur d’occasion » de Gabrielle Roy, peut-on conclure que Gilbert et Jean vivent leur relation naissante de la même manière?

[Image : on montre le premier sujet et le troisième pendant que Vincent parle, en voix hors champ. Les mots « de façon semblable » et « de la même manière » sont surlignés à l’écran.]

Vincent : Je remarque les termes d’un sujet comparatif, « de façon semblable » et « de la même manière », dans deux des trois sujets.

[Plan : on montre de nouveau Vincent en train de parler à la caméra.]

Vincent : Je m’attendais pas à ce qu’il y ait deux sujets comparatifs sur les trois. Ça me déboussole un peu parce que je m’étais dit que j’éliminerais les sujets comparatifs étant donné que le travail à faire me semble plus long. Par contre, je pense que j’aurai pas le choix de les considérer. Qu’est-ce qu’on me dit d’autre?

[Image : on montre une page du cahier de l’épreuve. Vincent lit ce qui est écrit, en voix hors champ.]

Vincent : Vous soutiendrez votre point de vue à l’aide d’arguments cohérents et convaincants et à l’aide de preuves relatives au contenu et à la forme des textes proposés, preuves puisées dans ces textes et dans vos connaissances littéraires qui conviennent au sujet de rédaction.

[Plan : on montre de nouveau Vincent en train de parler à la caméra.]

Vincent : Ici, on nous dit qu’il faut identifier et expliquer l’effet créé par un procédé d’écriture et aussi qu’il faut présenter des connaissances littéraires en lien avec le sujet. Une chance que j’ai parlé de ça avec mon amie Mia parce que j’aurais eu des problèmes aujourd’hui.

[Effet sonore et panoramique filé qui indiquent un retour dans le temps. Texte à l’écran : En classe, quelques semaines plus tôt]

[Plan : on montre Mia qui parle à la caméra, assise à son bureau en classe, devant un cahier de notes.]

Mia : Non, non, non! T’as un procédé d’écriture à identifier dans tout ton texte, pas un à chaque citation. Tu t’en sortiras jamais, sinon! Tu peux en identifier plus d’un si c’est pertinent de le faire, mais on m’a dit qu’il valait mieux en identifier et en expliquer un seul très bien que deux moyennement bien.

[Effet sonore et panoramique filé qui indiquent un retour au moment présent.]

[Plan : on montre de nouveau Vincent en train de parler à la caméra.]

vincent : Concernant les connaissances littéraires ou culturelles, même si je sais que je pourrais en intégrer dans mon développement, je vais essayer d’en identifier dans mon sujet amené en introduction ou encore en ouverture de conclusion, parce que j’ai plus l’habitude de structurer mon texte comme ça. Maintenant, je vais aller jeter un coup d’œil aux extraits. Je sais que je dois pas lire en détail et analyser chaque texte de chacun des sujets : ça serait inutile et ça me ferait perdre trop de temps. Je vais les survoler et faire ressortir seulement ce qui me saute aux yeux.

[Plan : on montre des actions en accéléré. Vincent fronce les sourcils, tourne les pages de son cahier, revient en arrière, se gratte la tête, fait tourner son crayon, prend des notes et surligne des passages.]

[Plan : on montre de nouveau Vincent en train de parler à la caméra.]

vincent : J’ai lu en diagonale l’ensemble des textes. Commençons par le sujet 1, texte 1.

[Image : on montre une page du cahier de l’épreuve. Texte du cahier à l’écran : (Il est important de tenir compte des deux textes lors de la rédaction de votre dissertation.) Autrice : Caroline Dawson, écrivaine québécoise d’origine chilienne, née en 1979. Le roman autobiographie « Là où je me terre » a été publié en 2020.]

[Vincent parle, en voix hors champ. Quand il les prononce, les mots « publié en 2020 » sont surlignés à l’écran.]

Vincent : C’est un extrait de « Là où je me terre » de Caroline Dawson. Déjà, je remarque que le roman autobiographique de Caroline Dawson a été publié en 2020. J’ai retenu, dans mon cours de littérature québécoise, que tout ce qui a été publié après 1980 fait partie de la littérature postmoderne. Je vais le noter.

[Les mots « littérature postmoderne » apparaissent à l’écran quand Vincent dit qu’il les note.]

[Plan : on montre de nouveau Vincent en train de parler à la caméra.]

Vincent : Dans l’extrait, la narratrice raconte comment elle a fait son entrée à l’école à l’âge de trois ans.

[Image : on montre une page du cahier de l’épreuve. Texte du cahier à l’écran :

Extrait de « Là où je me terre »

L’ennui a commencé là, entre les tâches ménagères et les soupirs de ces femmes en tablier qui attendaient que le jour débute et qu’il se clôture, sans laisser de marque nulle part; toujours un linge à la main, épongeant chacune des traces qu’elles croisaient sur leur route, de la cuisine au salon.

Elles étaient enfermées dans l’éternel recommencement des lits à faire, de la liste des courses à renouveler, du porte-monnaie troué, des repas à cuisiner, de la vaisselle à laver, à essuyer, à ranger, des restants à gérer, des vêtements à laver, des draps à étendre, du pliage de caleçons, des chaussettes, des douillettes, du ramassage des cochonneries de tout le monde. À entendre le murmure de la radio raconter le monde extérieur, à changer des couches, soigner des bobos, faire des guili-guili aux tout-petits et dans le meilleur des cas écouter les ragots du quartier repris mille fois par l’aimable voisine que tout le monde appelait la fêlée.

Source : Caroline DAWSON, « Là où je me terre », Montréal, Les Éditions du remue-ménage, 2020, pages 57-60.]

[Pendant que Vincent commente l’extrait, en voix hors champ, apparaissent le mot « ennui » dans la marge vis-à-vis du premier paragraphe de l’extrait, puis le mot « énumération » vis-à-vis du deuxième paragraphe. Ensuite, ce mot est biffé et il est remplacé par le mot « accumulation ».]

Vincent : J’ai remarqué la présence du thème de l’ennui dans le premier paragraphe de ce texte, puis la présence, dans le deuxième paragraphe, de ce que j’avais pensé être une énumération, mais les éléments énumérés font plus de six lignes, alors c’est clairement une figure d’accumulation.

[Plan : on montre de nouveau Vincent en train de parler à la caméra.]

Vincent : Maintenant, le texte de Fatou Diome. Dans l’extrait, la petite fille passe ses journées auprès de sa grand-mère, alors qu’elle voudrait à tout prix aller à l’école avec les autres enfants.

[Image : on montre une page du cahier de l’épreuve. Texte du cahier à l’écran :

Extrait de « Le ventre de l’Atlantique »

Bien sûr que je me souviens de [l’instituteur, monsieur Ndétare].

[…] Je lui dois mon premier poème d’amour écrit en cachette, je lui dois la première chanson française que j’ai murmurée, parce que je lui dois mon premier phonème, mon premier monème, ma première phrase française lue, entendue et comprise. Je lui dois ma première lettre française écrite de travers sur mon morceau d’ardoise cassée. Je lui dois l’école. Je lui dois l’instruction. Bref, je lui dois mon « Aventure ambiguë ». Parce que je ne cessais de le harceler, il m’a tout donné : la lettre, le chiffre, la clé du monde. Et parce qu’il a comblé mon premier désir conscient, d’aller à l’école, je lui dois tous mes petits pas de french cancan vers la lumière.

Source : Fatou DIOME, « Le ventre de l’Atlantique », Paris, Éditions Anne Carrière, 2003, pages 73-78.]

[Pendant que Vincent commente l’extrait, en voix hors champ, apparait le mot « accumulation » dans la marge de l’extrait vis-à-vis du premier paragraphe.]

Vincent : J’ai remarqué qu’il y avait aussi une figure d’accumulation dans ce texte, au premier paragraphe, lorsque la narratrice énumère tout ce que son instituteur lui a donné. J’ai pas remarqué si on mentionnait l’âge de la petite fille, mais elle dit qu’elle est pas inscrite à l’école.

[Plan : on montre de nouveau Vincent en train de parler à la caméra.]

Vincent : En relisant le sujet, je me rappelle qu’on me demande d’indiquer si l’entrée à l’école se déroule de façon semblable, donc de comparer les textes. Dans les deux cas, je remarque que les narratrices veulent vraiment aller à l’école : les deux insistent pour y aller. C’est un élément semblable. Bon, j’aurais des pistes pour le premier sujet. Je suis déjà un peu soulagé!

[Plan : on montre Vincent en train de tourner les pages du cahier de l’épreuve, puis de parler à la caméra.]

Vincent : Maintenant, le deuxième sujet. C’est un extrait d’une pièce de théâtre de Jean-Luc Lagarce. J’avoue qu’au départ, j’avais un penchant pour ce sujet-là, parce que je pensais qu’il serait facile, mais je dois admettre que je suis pas certain d’avoir bien compris le texte. On indique, dans la présentation, que le personnage se parle à lui-même avant d’aller voir les membres de sa famille pour leur annoncer qu’il va mourir bientôt.

[Image : on montre une page du cahier de l’épreuve. Texte du cahier à l’écran :

Extrait de « Juste la fin du monde »

LOUIS. — […] Plus tard encore,

C’est il y a quelques mois,
je me suis enfui.
Je visite le monde, je veux devenir voyageur, errer. 

Tous les agonisants ont ces prétentions, se fracasser la tête 

contre les vitres de la chambre,
donner de grands coups d’aile imbéciles,
errer, perdu déjà et 

croire disparaître,
courir devant la Mort, 

prétendre la semer,
qu’elle ne puisse jamais m’atteindre ou qu’elle ne sache jamais où me retrouver. 

Là où j’étais et fus toujours, je ne serai plus, je serai loin,
caché dans les grands espaces, dans un trou,

à me mentir et ricaner. Je visite.

Source : Jean-Luc LAGARCE, « Juste la fin du monde », Québec, Les éditions du Septentrion, 2016, pages 67-71.]

[Pendant que Vincent commente l’extrait, en voix hors champ, le mot « Mort » est surligné et le mot « Personnification » apparait vis-à-vis de la ligne 10. Le mot « dilettante » est aussi surligné et souligné quand Vincent le mentionne. Les mots « je faisais juste mine de » sont aussi surlignés quand il en est question.]

Vincent : J’ai remarqué que le mot « Mort » à la ligne 10 avait une majuscule, donc ce serait peut-être une personnification. J’ai souligné le mot « dilettante » à la ligne 17 parce que je sais pas ce que ça veut dire, mais pour le reste, il faudrait vraiment que je relise le texte plus attentivement. On nous demande si le personnage accepte sa mort prochaine. Je dirais que le personnage accepte sa mort, mais la fin me fait hésiter parce qu’il dit qu’il « faisai[t] juste mine de ».

[Plan : on montre de nouveau Vincent en train de parler à la caméra.]

vINCENT : Il faudra nuancer. Bon, comme je me sens déjà à l’aise avec le premier sujet, je vais pas trop me casser la tête ici.

[Plan : on montre Vincent en train de tourner les pages du cahier l’épreuve, puis de parler à la caméra.]

vINCENT : Dans les textes du troisième sujet, où on demande si les personnages vivent leur relation naissante de la même manière, j’ai noté rapidement ce qui me sautait aux yeux.

[Image : on montre une page du cahier de l’épreuve. Texte du cahier à l’écran :

Présentation

L’histoire se dérouleMontréal dans les années trente. Gilbert Sergent, issu d’une famille aisée, fréquente depuis peu Jacqueline Malo, fille de chômeur. Au moment où débute l’extrait, il vient, sur un coup de tête, de l’inviter à l’accompagner à un bal dans un des plus prestigieux hôtels de la ville.

Extrait de « Au milieu, la montagne »

[Gilbert] conduisait nerveusement, irrité contre lui-même. « Imbécile! » se répétait-il. Avoir été assez stupide pour l’inviter à danser à l’hôtel Mont-Royal. Tout de même! Une seule solution, cesser de la voir… pour quelque temps du moins.

Depuis plus d’un mois qu’il connaissait Jacqueline Malo, il essayait de s’expliquer l’attirance qu’elle exerçait sur lui. Il disait attirance pour ne pas nommer un sentiment trop violent qui l’exaspérait. Réaliste et se croyant peu sentimental, il s’était toujours moqué des regards attendris, des mains qui se tiennent. Et il en était presque rendu là. Combien de fois il s’était promis de ne plus la revoir? Quand il se retrouvait avec elle, ses promesses, ses hésitations, ses doutes, tout s’envolait. Il était plus ensorcelé que jamais. Dès qu’il était seul, ses incertitudes le reprenaient. Il s’efforçait de nier son sentiment.

Source : Roger VIAU, « Au milieu, la montagne », Montréal, Éditions Les Herbes rouges, coll. Typo, 1987, pages 165-168.]

[Pendant que Vincent commente l’extrait, en voix hors champ, les mots dont il est question sont surlignés : « Gilbert Sergent, issu d’une famille aisée », « Jacqueline Malo, fille de chômeur », « Imbécile », « stupide » et « nier son sentiment ».]

vINCENT : D’abord, le texte de présentation mentionne que Gilbert est issu d’une famille aisée et que Jacqueline est fille de chômeur. Ça semble déranger Gilbert, qui s’en veut d’être attiré par elle. En effet, il se traite lui-même d’imbécile et de stupide, et il cherche à nier son sentiment.

[Plan : on montre de nouveau Vincent en train de parler à la caméra.]

Vincent : En même temps, qu’il l’admette ou pas, Gilbert est clairement amoureux. Torturé, mais amoureux. Désolé pour toi, Gilbert! [Vincent sourit.]

[Plan : on montre Vincent en train de tourner les pages du cahier de l’épreuve, puis de parler à la caméra.]

Vincent : Dans l’extrait de « Bonheur d’occasion », on est dans le quartier ouvrier de Saint-Heni en 1940. On nous indique que Florentine a invité Jean chez elle dans le but de le séduire.

[Image : on montre une page du cahier de l’épreuve. Texte du cahier à l’écran :

Mais il la retenait contre lui. Il savait maintenant que la maison de Florentine lui rappelait ce qu’il avait par-dessus tout redouté : l’odeur de la pauvreté, cette odeur implacable des vêtements pauvres, cette pauvreté qu’on reconnaît les yeux clos. Il comprenait que Florentine elle-même personnifiait ce genre de vie misérable contre laquelle tout son être se soulevait. Et dans le même instant, il saisit la nature du sentiment qui le poussait vers la jeune fille. Elle était sa misère, sa solitude, son enfance triste, sa jeunesse solitaire; elle était tout ce qu’il avait haï, ce qu’il reniait et aussi ce qui restait le plus profondément lié à lui-même, le fond de sa nature et l’aiguillon puissant de sa destinée.

Source : Gabrielle ROY, « Bonheur d’occasion », Montréal, Les Éditions du Boréal, coll. Boréal compact, 1993, pages 212-214. © Fonds Gabrielle Roy]

[Pendant que Vincent commente l’extrait, en voix hors champ, les mots dont il est question sont surlignés : « ce qu’il avait par-dessus tout redouté : l’odeur de la pauvreté » et « elle était tout ce qu’il avait haï ».]

Vincent : J’ai noté un malaise ici aussi face à la pauvreté quand le personnage dit qu’il redoute « l’odeur de la pauvreté » et qu’elle « était tout ce qu’il avait haï ». Ici, Jean est attiré par Florentine, mais de là à savoir s’il est amoureux d’elle, c’est moins clair.

[Image : on montre une page du cahier de l’épreuve. Texte à l’écran :

autour de ses doigts. Il appela la jeune fille sur une note impatiente. Elle vint aussitôt, mettant entre eux un petit plat de bonbons. Presque rudement, il le lui arracha des mains; il ne pouvait plus souffrir cette espèce d’apprivoisement auquel elle semblait vouloir le soumettre.

[…]

Les yeux de la jeune fille parurent ingénus et limpides.
Je sais pas trop. Mais je pense qu’ils sont à la veille de revenir.
— C’est parce que tu savais être seule aujourd’hui que tu m’as invité?

Elle prit crainte à l’expression de ses yeux.

Source : Gabrielle ROY, « Bonheur d’occasion », Montréal, Les Éditions du Boréal, coll. Boréal compact, 1993, pages 212-214. © Fonds Gabrielle Roy]

[Pendant que Vincent commente l’extrait, en voix hors champ, les mots dont il est question sont surlignés : « Presque rudement, il le lui arracha des mains » et « Elle prit crainte à l’expression de ses yeux. »]

Vincent : Il est assez désagréable, en tout cas, parce qu’il lui arrache un plat des mains et qu’il en vient à lui faire peur par l’expression de ses yeux.

[Plan : on montre Vincent en train de parler à la caméra.]

Vincent : Personnellement, si j’étais Florentine, je me trouverais quelqu’un d’autre.

[Plan : on montre Vincent en train de regarder sa montre, puis de parler à la caméra.]

Vincent : Oh! Déjà 9 h 10. Je vais procéder par élimination. Le deuxième sujet est vraiment abstrait et me semble compliqué, et le troisième sujet, pour être bien honnête, m’inspire pas. Le grand gagnant est donc… [Vincent marque une pause, on entend un roulement de tambours] le premier sujet.

[Plan : on montre Vincent qui se lève, triomphant, pendant que le groupe l’applaudit. Vincent se rassoit et s’adresse à la caméra.]

Vincent : Prochaine étape : analyser les textes et faire mon plan!

[Image : à l’écran apparait le texte qui sera lu par une voix hors champ.]

VOIX hors champ : Consultez le document complémentaire à cette vidéo sur le site pour en savoir plus sur les bons coups de Vincent et pour voir ce qu’il aurait pu faire autrement.

Fin de la vidéo

[De la musique joue.]

Début du texte du générique de la vidéo

Conception pédagogique et rédaction des scénarios

Bernadette Carrier, enseignante de littérature au cégep André-Laurendeau

Production vidéo (Galerie Studio)

Félix Gosselin, réalisateur et monteur

Marc-André Bilodeau, directeur de la photographie

Simone Noël, productrice

Rôles

Léo Séguin-Côté (Vincent)

Bernadette Carrier (l’enseignante)

Safia Bourque-Tamb (Mia)

Figuration

Allyx Ekedi

Maxence Francomme

Rosalie Gendron

Raphëlle Guérin

Exaucé Luyengi

Siana Marquis-Bilquard

Nassim Meghriche

Kevin Pereira

Josuée Soulard

Mia Wei Ho

Graphisme

Valérie Beaulieu

Révision linguistique

Bla bla rédaction

Coordination du projet et édition (CCDMD)

Dominique Fortier, chargée de projets

Fin du texte du générique de la vidéo

[Signature du Centre collégial de développement de matériel didactique]

[Texte à l’écran : ccdmd.qc.ca © Centre collégial de développement de matériel didactique, Collège de Maisonneuve, 2024]

[La musique arrête de jouer.]